OBJECTIFS DES TRAVAUX
Détails
Bénéfices attendus
ORIGINE DU PROJET

Travaux d’aménagement de la confluence dans les années 60
Vue des travaux en cours de réalisation (à gauche) et Travaux achevés en novembre 1964 (à droite) – Source : DDT du Jura
Vue des travaux en cours de réalisation (à gauche) et Travaux achevés en novembre 1964 (à droite) – Source : DDT du Jura
Impact de ces travaux : voir document « Historique » en téléchargement :
- Chenalisation des cours d’eau
- Accélération des vitesses de courant sur le cours du Doubs et de la Loue
- Incision du lit du Doubs et de la Loue
- Abaissement du niveau de la nappe alluviale
- Déconnection des bras morts
Phasage des travaux
Dans le cadre d'une étude géomorphologique de la Basse vallée du Doubs (Malavoi, 2004), les altérations importantes du Doubs et de la Loue aval ont été étudiées et il en est ressorti un besoin de restauration de la dynamique fluviale pour stopper, ou au moins diminuer, la dégradation des équilibres morphologiques (incision du lit, homogénéisation des faciès…).
Ainsi, l’objectif initial et actuel, consiste principalement en la restauration des équilibres morphologiques.
Cette étude a mis en avant le site de la confluence Doubs-Loue comme un site prioritaire pour lequel une action de restauration peut encore avoir un réel impact.
Ainsi, l’objectif initial et actuel, consiste principalement en la restauration des équilibres morphologiques.
Cette étude a mis en avant le site de la confluence Doubs-Loue comme un site prioritaire pour lequel une action de restauration peut encore avoir un réel impact.
Le programme final se compose des 4 phases suivantes portées par différents maîtres d’ouvrage, qui sont identifiés ci-dessous :
- Phase 1 (2010) : Restauration de l'île Cholet : conseil général du Jura ;
- Phase 2 (2012) : Confortement de la digue de Molay : SMDL ;
- Phase 3 (2017/2018) : Restauration de l'île du Girard : SMDL
- Phase 4 (2017/2018) : Désenrochement de la pointe de la confluence : SMDL.
Les phases 3 et 4 correspondent à ce qui a été appelé "La renaturation de la confluence Doubs-Loue".
Synthèse des interventions :
Le projet peut être synthétisé comme suit :
Le projet peut être synthétisé comme suit :
- Suppression de 2 500 m de contraintes latérales : partie Sud de la digue du Girard, protections de berges, casiers, …
- Accompagnement et encouragement de la reprise de la mobilité latérale : création d’encoches et fuseau d’érosion, réinjection sédimentaire sous la forme d'un banc massif et morphologiquement structurant ;
- Accompagnement et valorisation de la réserve naturelle nationale : extension de la roselière, aménagement d’une plate-forme pour gestion technique et observation de la faune.
Projet de restauration : bénéfices attendus
Des bénéfices hydrauliques et des bénéfices écologiques : voir les deux vidéos ci-dessous
Bénéfices hydrologiques
Incidence en période de crue
Un abaissement de la ligne d’eau du Doubs sur le linéaire compris entre le pont de Gevry et la confluence avec le bras du Girard (linéaire de 2700 m environ), avec un impact maximum de l’ordre de -20 à -25 cm selon les crues au droit de la zone arasée.
Ces résultats correspondent donc aux résultats attendus, à savoir une lame d’eau en crue qui s’étale au-delà de la digue du Girard, et ce jusqu’à la digue de Molay. Rappelons sur ce point que la pérennité de la digue de Molay ne sera pas menacée par la suppression de la partie Sud de la digue du Girard.
Un abaissement de la ligne d’eau du Doubs sur le linéaire compris entre le pont de Gevry et la confluence avec le bras du Girard (linéaire de 2700 m environ), avec un impact maximum de l’ordre de -20 à -25 cm selon les crues au droit de la zone arasée.
- Une modification des champs de vitesses sur la zone de travaux, avec une mise en eau de la zone du Girard par l’aval également.
- Une augmentation des hauteurs d’inondation sur tout le secteur compris entre les digues du Girard et de Molay.
- Un abaissement des hauteurs d’inondation sur la zone de confluence (Q2 et Q5), puis plus largement en amont et en rive droite du Doubs pour les crues plus importantes.
Ces résultats correspondent donc aux résultats attendus, à savoir une lame d’eau en crue qui s’étale au-delà de la digue du Girard, et ce jusqu’à la digue de Molay. Rappelons sur ce point que la pérennité de la digue de Molay ne sera pas menacée par la suppression de la partie Sud de la digue du Girard.
